La base du corps est large, enracinée. Ne bouge pas inutilement. Le haut du corps est droit, sans raideur, confiant et ouvert à tout ce qui peut advenir autour de toi : devant, derrière, sur les côtés, au-dessus et en dessous, tout est bien.

Voilà une nouvelle année de ton existence. Une année dont tu pourras écrire les plus merveilleux bonheurs et apprendre de toutes tes erreurs aussi. Sereinement.

Une année faite de milliards d’instants présents pleinement vécus.

Une année riche de rencontres et d’adieux.

Une année entourée d’amour, d’amitié, de santé, de bienveillance et, surtout, de sérénité. De solitude, de silences, de vastes terres immaculées.

Une année qui te fasse grandir, on ne cesse jamais.

Une année qui t’enracine dans ton existence et à la fois ouvre grand les ailes de tes rêves, y compris les plus inouïs…mais les plus simples aussi…

Une année d’émerveillement. Vivre émerveillé est sans doute ce qu’il y a de plus beau. N’oublie jamais d’avoir été un enfant pour qui tout était possible.

Une année faite de pardon, ce pardon que l’on doit parfois à soi-même, parfois aux autres. Car il viendra un temps où il sera trop tard pour pardonner.

Une année pour dire « je t’aime », « tu comptes pour moi », « merci », « tu es précieux », avant qu’il ne soit trop tard pour dire cela aussi.

Une année faite de tes fragilités et de tes failles, car c’est par les failles que rentre la lumière et par les fragilités que l’on apprend à s’aimer.

Une année où tes larmes puissent être essuyées. Il est beau le pays des larmes : même les plus amères peuvent t’enseigner. Puisses-tu partager tes larmes et, même dans ces gouttes de désespoir, de fatigue, d’humilité, contempler au fond ta sensible beauté.

Une année d’espérance et de beautés.

Dans tes mains réside déjà tout ce qu’il faut pour la dessiner.

Et puis, sans limites, la partager.

Tu es beau, tu es précieux, tu es important. Tu es aimé.